C’est la première langue apprise durant la petite enfance, la langue maternelle est la langue naturelle parlée par chaque personne. Utilisée à la maison avant même qu’elle ne soit enseignée et approfondie à l’école, elle devient alors la référence langagière et le premier point de repère de tout individu. Mais comment est-il possible de la définir ?
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Comment définir une langue maternelle ?
Apprise sans enseignement particulier, c’est au cours d’activités du quotidien que la langue maternelle s’intègre et s’assimile. Dans le cadre familial, bien avant le milieu scolaire, elle permet interactions et communication avec l’environnement autour de soi. C’est généralement celle des parents, qui fait alors office de transmetteur de savoir. Une bonne maîtrise de sa langue maternelle est essentielle, car elle constitue la base du raisonnement, indispensable pour tout apprentissage et instruction futurs.
Selon Noam Chomsky, linguiste, la langue maternelle peut s’apprendre jusqu’à douze ans. Passé cet âge, on considère toute langue apprise comme une seconde langue.
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Peut-on avoir deux langues maternelles ?
Dans certains cas, dès l’enfance on peut être bercé par l’utilisation de plusieurs langues au sein même du milieu familial. Par exemple, le français ainsi que la, ou les, langue(s) d’origine des parents. Lorsque quelqu’un apprend et acquiert deux langues de façon simultanée, on parle alors de bilinguisme. Parlées de façon naturelle, les deux langues peuvent s’inscrire dans le cadre d’une éducation multiculturelle et favoriser ainsi l’ouverture d’esprit et le savoir dès le plus jeune âge. On trouve également cette notion de bilinguisme dans les pays ayant plusieurs langues officielles, comme le Canada (français et anglais).
Apprendre dès le plus jeune âge à « jongler » entre deux langues favorise ainsi la mécanique d’apprentissage et d’utilisation des langues étrangères qui viendront plus tard compléter l’éducation.
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Est-il possible de « perdre » sa langue maternelle ?